Episode 2 : grand prix
Le courage est-il une vertu professionnelle reconnue ?
Tous les prétextes sont-ils bons pour boire un coup ?
Tous les managers sont-ils de bons comédiens ?
Aller plus loin…
Le patron qui en fait des tonnes, on en a tous connu. Des tonnes dans un sens comme dans l’autre, d’ailleurs. Et les compliments ou remontrances mis en scène avec excès, ça ne trompe personne. Pire, ça met tout le monde mal à l’aise.
Alors, avec les personnes handicapées, c’est pareil.
Pas besoin de les prendre pour des enfants. Un fauteuil ou un appareil auditif n’ont jamais empêché qui que ce soit de comprendre les situations… et les autres de trouver ces comportements lourds, très lourds.
Incompréhension, jalousie, malaise, à trop vouloir « protéger » ou valoriser la personne handicapée, on peut finir par entraîner la situation inverse.
Les personnes handicapées, comme les valides, préfèrent-elles être reconnues pour leurs compétences professionnelles ou pour leur courage ? Mettre en avant le courage n’est-il pas un moyen de ne pas aborder le sujet des compétences ?
Doit on imaginer que l’implication professionnelle d’une personne handicapée devrait être proportionnelle à son « taux » de handicap ? Peut-on imaginer que la performance d’un collaborateur en situation de handicap soit corrélée à un pourcentage ?
Les personnes handicapées souhaitent-elles toutes se muer en porte parole de leur handicap, ou de l’ensemble des handicaps ? Est-ce souhaitable ? N’est-ce pas le moyen de « cloisonner » encore plus ? Est-ce une responsabilité que l’on exigerait d’une personne valide ?
Finalement, pour faire un parallèle entre la sphère professionnelle et sportive,, jeux paralympiques ou olympiques, on parle bien aujourd’hui de sport, d’athlètes, de performances… Quel que soit le handicap. Alors pourquoi pas dans la sphère professionnelle ?